Date limite de soumission d’intérêt : 23 novembre 2022
Objectif
L’organisation est à la recherche de personnes qui seraient intéressées à être panélistes pour la table-ronde du 7 décembre 2022 prochain qui se déroulera de 9h à 12h (HAR) en mode hybride (en personne à l’UQAM ainsi qu’en ligne sur Zoom).
Date limite pour la manifestation d’intérêt comme panéliste : 23 novembre 2022.
Les personnes intéressées à intervenir comme panélistes peuvent envoyer un résumé de leur intervention (250 mots) et une courte notice biographique en format Word, aux deux adresses suivantes : mballa@ualberta.ca et orsot@ualberta.ca
Énoncé
Le 7 décembre 2022 prochain se déroulera une table-ronde. Il s’agit d’une initiative du centre d’analyse et de prospective sur les Afriques (CAP-Afriques) en collaboration avec le CEIM-UQAM et le Groupe de recherche sur les Afriques et l’Amérique latine (GRAAL) du Campus St-Jean (University of Alberta).
Descriptif
Du président français, Emmanuel Macron, en quête d’une diplomatie publique rénovée pour les Afriques à l’indéboulonnable ministre des Affaires étrangères de la Russie, Sergueï Lavrov, au service d’un pays de plus en plus influant en Afrique, en passant par le Secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, de retour sur le continent pour la deuxième fois depuis sa nomination : l’Afrique est-elle (re)devenue le nouvel enjeu mondial ? En moins d’un mois seulement, le Cameroun, le Benin, la Guinée-Bissau et plus récemment l’Algérie ont reçu la visite de dirigeants occidentaux, et pas des moindres ! Entre influence de la guerre en Ukraine sur l’Afrique (objet du voyage de Macky Sall, président de l’Union africaine, en Russie en mai 2022) et guerre d’influence sur le continent (à en croire la balade diplomatique des dirigeants européens et américain des dernières semaines), comment situer le jeu diplomatique en cours et les enjeux qu’il recèle ?
Les experts sont unanimes : l’Afrique est de plus en plus courtisée par la Russie, en quête de redéfinition d’une influence internationale et adoptant une logique de conquête d’un strapontin dans un continent inondé par des milliers de milliards de réserves chinoises. Faut-il s’attendre à une coopération éventuelle entre ces deux puissances émergentes qui interviennent en Afrique dans des secteurs non identiques ou plutôt à une concurrence entre la Russie et la Chine, deux acteurs de taille asymétrique (Bret, 2015) ?
CAP-Afriques et ses partenaires relancent la réflexion sur l’attractivité du continent africain, plus de quinze ans après le sommet Chine Afrique de 2006 et au moment où un deuxième sommet Russie – Afrique est annoncé en Russie pour l’été 2023, après le sommet de Sotchi d’octobre 2019.
Par-delà la courtoisie et l’amitié diplomatiques, quelles sont les attentes réelles et respectives de ces puissances ? Quels sont les enjeux nouveaux de cet intérêt renouvelé pour le continent africain ? Qu’attendre de la présence chinoise et russe tant pour les pays africains que pour ces deux puissances émergentes ? Quel impact aura le triangle Russie-Chine-Afrique sur les relations entre les Afriques et l’Occident ? Et l’Europe dans tout cela ? Le CAP-Afriques lance une série de réflexions sur ces enjeux.
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