Volume 3, numéro 1, mars 2020 | Jean Claude Atangana, Nicolas Serge Ndock et Charlie Mballa
Résumé analytique
Sociocratie, gouvernance multi-niveaux, démocratie délibérative et réflexive, rapports centre-périphérie, partenariats public-privé (PPP), sont autant de notions qui résonnent lorsque l’on aborde la « gouvernance partagée ». Ce concept est au cœur de la construction et la poursuite de l’intérêt général, un enjeu important non seulement pour l’État en Afrique, mais aussi pour la gestion publique dans ce continent. Considéré comme « nouvelle gouvernance publique », la gouvernance partagée cherche à dépasser la limite de la hiérarchie et celle du marché, en faisant appel à une pluralité d’acteurs pour lesquels la mobilisation passe avant tout par la nécessaire réciprocité et l’indispensable solidarité (Côté et Lévesque, 2009 : 54).
Aborder la gouvernance partagée dans le contexte africain vise à interroger la pertinence de l’État en Afrique et les trajectoires de ce dernier, du point de vue des logiques inclusive et participative.
C’est le sens des contributions du présent numéro du VigieAfriques, qui portent la signature de chercheurs issus des Universités de Yaoundé II, de Ngaoundéré, de Douala et de l’Alberta.
La « gouvernance partagée » : une réponse au modèle pyramidal africain (PDF)
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